L' amour
Lacan a-t-il bien dit "“L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas.” “La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie.”
--------------------------------
Vies heureuses, vies libres, vies uniques qui se disent,
joies de l'intelligence, de la gentillesse, de la musicalité et de la psychanalyse chez mes deux amis et le sourire immensément bon dans les yeux et l'indéfinissable être
et le sourire de la connivence alors que les amitiés fleurissent, que les échanges s'esquissent dans un pas de trois-quatre, que les complicités s'alternent dans un ordre exquis, que les repas partagés s'égrènent de jour en jour, que ma féminité jouxte la masculinité dans un rapport d'altérité, que les éclats de rire parsèment les voix et les regards
doucement aimés par la soirée avancée, nous contons la psychanalyse tout en sirotant thé ou café à l'orée de nos complétudes et l'immensité amicale s'ouvre sous nos pas / l'ami musicien compositeur et joueur des voyelles, syllabes et ribambelles des mots devient mon bouclier vivant, mon protecteur garant ; ah les amis que de prestance morale et de détermination spirituelle vous faites l'offrande
je vous dois ces quelques lignes à peine littéraires de gratitude dans ces pleins moments vécus : et je ne vous parle que de mon prochain livre, que de mes projets, que de mes aspirations pendant que vous retenez ce tumulte joyeux qui s'épanche auprès de vous deux ; ami qui me retient et me tient sur l'équilibre du fil funambulesque d'une histoire vécue achevée pendant que l'autre ami me parle de cabrioles et de jongleries espiègles dans le cirque de la vie
et comme Mozart je transcende
de la poésie je me conte, les mots et les voyelles prennent les couleurs pastels, et tout s'effiloche sur des harmoniques galbées dans une nuit immatérielle ; la voie lactée ruisselle des images écrites de ma pensée, déjà vivantes avant d'être nées
l'avant absent autant que le présent et le futur, le temps et l'espace étant les frères jumeaux que j'enfourche comme une monture, décalage à l'envie des probabilités et des possibles, artisane non dimensionnelle de la créativité, je lie l'intemporalité à l'immortel indéfiniment ressuscité
j'imagine vous dire et vous écrire la source des inspirations dans le lit du fleuve énergétique quantique où seul l'art a l'accès ; j'oserai vous donner les clés sans avoir à rougir de dévoiler l'immense secret avec cette impudeur amoureuse brisant les scellés de l'éternité ? à dédaigner l'amour qui vous est donné, gagez que l' humanité ne sera pas sauvée.
Mylène Unger
1524 - 1585 né à Vendôme
Mignonne, allons voir si la rose
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,

Commentaires
Enregistrer un commentaire